Comment fonctionne cette installation de séparation ? “L'installation de séparation biomécanique doit broyer à sec et séparer plusieurs tonnes de déchets chaque jour. La composition de ces déchets est très diverse : papier, verre, plastique, métal, liège, etc. L'installation de séparation se compose de deux parties : le séchage et le tri. Des tapis roulants et des convoyeurs à chaînes acheminent les déchets vers un broyeur. Un guide pousse les déchets contre un rotor à pales et les fait sortir par un tamis. Les orifices du tamis déterminent le calibre de broyage des déchets.”
Sous certains de ces tapis roulants se trouvent des chaînes qui raclent la saleté. Ces chaînes sont parfois malmenées, car la pression et le frottement dans le réducteur font monter considérablement la température dans l'installation, parfois jusqu'à entraîner la formation de vapeur. Cela engendre un taux d'humidité élevé. En outre, de grandes quantités de poussière sont libérées. La combinaison de l'humidité, de la poussière et des particules abrasives affecte la qualité et la durée de vie de la chaîne, la rouille et l'usure étant les principaux coupables. Les déchets eux-mêmes – qui contiennent souvent des objets et des débris pointus – endommagent aussi régulièrement la chaîne.
La sécurité des personnes et de l'environnement est primordiale Les dangers liés au traitement des déchets sont nombreux. Des substances toxiques et des poussières fines peuvent être libérées, les températures élevées créent des conditions de travail malsaines. Les opérateurs de l'usine de séparation des déchets doivent être vigilants quant aux risques de chute, de pincement et d'écrasement, et à la sécurité des mains. Les fuites, la haute pression et la contamination peuvent constituer de réels dangers pour l'environnement. C'est pourquoi nous travaillons avec des machines fermées, mais l'inspection visuelle n'est dès lors pas toujours possible. En raison de ces risques, le fonctionnement optimal de l'installation est essentiel.
Une approche approfondie par Dexis Belgium Dirk Bols, Technical Project Manager chez Dexis Belgium, explique : « IOK demandé de trouver une alternative durable et abordable à la chaîne actuelle. De commun accord, nous avons proposé une chaîne dacrométisée de Donghua. Son revêtement spécial rend plus difficile l'adhérence de l'humidité et de la poussière sur les composants de la chaîne. Avec une chaîne de 120 mètres de long, cet investissement vaut assurément la peine. Simultanément, nous avons également prévu un peu plus de jeu pour faciliter le fonctionnement de la chaîne et ralentir l'usure. »